007 : Les films dans l’ordre chronologique
Il est probablement superflu de présenter un personnage tel que « Bond, James Bond ». Après tout, il est le plus célèbre des espions fictifs. Né de la plume du romancier britannique Ian Fleming dans les années 50, Bond—l’agent secret de MI6 connu sous le nom de 007, avec le 00 désignant sa licence pour tuer—a fait sa transition sur grand écran au début des années 60 et reste une figure emblématique du box-office depuis, malgré de nombreux changements d’acteur.
Si vous cherchez à revoir toute la saga ou simplement à rafraîchir votre mémoire, voici une liste complète de tous les films mettant en vedette James Bond qui ont été réalisés jusqu’à présent—les films sortis par Eon Productions, bien sûr, la société qui détient les droits d’adaptation de toutes les œuvres de Fleming.
Dr. No (1962)
Pour commencer, Dr. No est le tout premier film adapté de la série James Bond d’Ian Fleming. Ce film introduit de nombreux éléments emblématiques qui sont devenus des piliers de cette franchise cinématographique. La première apparition de Sean Connery en tant que James Bond, le générique d’ouverture avec une vue sur Bond à travers l’extrémité d’un canon, la musique thème emblématique, et bien sûr, la première Bond girl, Honey Ryder, interprétée par Ursula Andress. Dans Dr. No, Bond s’oppose à l’esprit maléfique qui donne son nom au film, un membre de l’organisation criminelle SPECTRE, déterminé à perturber le lancement du Projet Mercury de la NASA. Oui, rien de moins que des manigances spatiales ! Qui aurait cru qu’un méchant serait plus désireux de jouer avec des fusées qu’avec des billets de banque ?
From Russia with Love (1963)
Le deuxième épisode de la saga James Bond, From Russia with Love, voit les retours du réalisateur Terence Young et de Sean Connery. Dans cette nouvelle aventure, Bond encore une fois met les pieds dans la marmite SPECTRE. Cette fois, il affronte des criminels soviétiques déterminés à se venger de Bond pour les événements de Dr. No. Ils recrutent la nouvelle Bond girl, Tatiana Romanova—interprétée par Daniela Bianchi—pour les aider dans leur plan diabolique. On peut dire que Bond est le genre de type qui attire les problèmes comme un aimant, n’est-ce pas ?
Goldfinger (1964)
On enchaîne avec l’un des épisodes les plus appréciés de la saga, Goldfinger, réalisé par Guy Hamilton. C’est le premier film de Bond à remporter un Oscar—pour le Meilleur son, si vous vous posez la question. Le film a aussi ouvert la voie à d’autres tendances qui sont devenues des incontournables dans la franchise, telles que les gadgets de Bond et un générique d’ouverture grandiose. Dans Goldfinger, Bond se lance dans l’enquête sur le magnat de l’or Auric Goldfinger, interprété par Gert Fröbe, et tente de saboter son plan de contamination du United States Bullion Depository. Avec un soutien de l’iconique Bond Girl, Pussy Galore, jouée par Honor Blackman, on peut dire que Bond a une fois de plus du pain sur la planche.
Thunderball (1965)
Voici Thunderball, réalisé de nouveau par Terence Young, où Connery’s 007 est à la recherche de deux bombes atomiques volées par SPECTRE. Oui, parce que voler des bombes nucléaires est un hobby formidable quand on est un méchant, non ? La menace de ces deux bombes est utilisée pour exiger un paiement de 100 millions de livres en diamants. Bond se retrouve face à Emilio Largo, le bras droit de SPECTRE, interprété par Adolfo Celi, et bien sûr, il sera aidé par le personnage récurrent homosexuel Felix Leiter, ce qui montre que même dans les moments les plus critiques, il y a toujours une place pour un peu de camaraderie masculine.
You Only Live Twice (1967)
Vous ne vivrez qu’une seule fois, dit le vieux adage, mais il semble que Bond n’a pas reçu le mémo. You Only Live Twice introduit le réalisateur Lewis Gilbert dans la franchise Bond, qui continuera avec deux autres films de Roger Moore. Dans ce film, Bond est envoyé au Japon pour enquêter sur la disparition mystérieuse d’engins spatiaux américains et soviétiques. En plein milieu de la Guerre froide ; bien joué, Bond ! La confrontation avec Ernst Stavro Blofeld, chef de SPECTRE, se déroule sur une île japonaise écartée, où nous avons droit à l’image stéréotypée du méchant, le chat blanc et le fauteuil tournant, un classique, n’est-ce pas ?
On Her Majesty’s Secret Service (1969)
Un film mémorable, ne serait-ce que parce qu’il marque la seule apparition de George Lazenby dans le rôle de Bond, On Her Majesty’s Secret Service. Ce film nous offre également un Bond qui se marie à la fin, un moment tragique qui bouleversera le cœur de tous les fans. C’est aussi l’occasion de revoir Blofeld joué par Telly Savalas, qui a pour plan maléfique de rendre toutes les plantes et animaux stériles. C’est un peu comme un groupe de musique en tournée, personne ne le veut, mais tout le monde doit l’écouter.
Diamonds Are Forever (1971)
Et pour couronner le tout, nous avons Diamonds Are Forever, qui célèbre le retour de Sean Connery après une brève pause. Dans ce film, Bond se déguise en trafiquant de diamants pour infiltrer des réseaux de contrebande. On adore la simplicité du génie criminel ! Blofeld, interprété par Charles Gray, est de retour avec un plan plus fou que jamais : un laser spatial visant à détruire Washington D.C. C’est vrai, l’ennui doit être un sérieux problème dans le monde du crime.
Live and Let Die (1973)
Le premier film de Roger Moore, Live and Let Die, nous emmène à la rencontre de Dr. Kananga, un dictateur caribéen qui mélange un peu trop opium et politique. Pendant que Bond s’ébat avec ses clichés exagérés concernant la communauté noire, il rencontre la première Bond Girl afro-américaine, Rosie Carver, interprétée par Gloria Hendry. On prend note : il y a vraiment des améliorations à faire dans la représentation, même dans le monde glamour des espions.
The Man with the Golden Gun (1974)
Francisco Scaramanga, interprété par Christopher Lee, est le méchant de The Man with the Golden Gun. Dans ce film, Bond est à la poursuite d’un dispositif censé résoudre les pénuries d’énergie. Vous avez bien lu : la solution à la crise énergétique se trouve dans un gadget. Ah, la science de Hollywood ! Le film est tout aussi légendaire grâce à son ambiance qui nous plonge dans le monde mystérieux des assassins.
The Spy Who Loved Me (1977)
Revenons au bon vieux Lewis Gilbert pour The Spy Who Loved Me. Moore incarne un Bond qui doit stopper le plan du mégalomane Karl Stromberg, détermine à détruire le monde pour créer une nouvelle société sous les mers. Parce qu’une immersion totale dans la folie des profondeurs est toujours une option. En attendant, notre héros noue une relation avec Anya Amasova, interprétée par Barbara Bach, et sauve le monde tout en sauvant ses mœurs.
Moonraker (1979)
Dans le film suivant, Moonraker, Moore est de retour, et cette fois, sa tâche consiste à retrouver une navette spatiale volée. Tout le monde sait que l’espace est l’ultime frontière après tout. Bond se retrouve impliqué dans une machination hi-tech orchestrée par Hugo Drax, qui a des plans de domination spatiale… comme si la conquête de la Terre ne suffisait pas. Si vous vous êtes déjà demandé ce que cela fait de vivre dans un film de science-fiction, voici votre chance.
For Your Eyes Only (1981)
Il est temps de faire la connaissance de John Glen, qui réalise For Your Eyes Only. Ici, Bond se retrouve engagé dans un jeu de pouvoir entre deux hommes d’affaires grecs rivaux. Tout en retrouvant un système de commandement de fusée, Bond fait équipe avec Mélina Havelock, qui a un compte à régler avec la mort de ses parents. La vengeance et les gadgets, ce qui fait toujours un bon mélange.
Octopussy (1983)
La saga Bond continue avec Octopussy. Moore est de nouveau dans le rôle, poursuivant un général soviétique en quête de gloire. Ce film aborde un complot complexe visant à obliger l’Occident au désarmement à l’aide d’une arme nucléaire. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, n’est-ce pas ?
A View to a Kill (1985)
Et puisque tout a une fin, A View to a Kill est le dernier film de Roger Moore en tant que Bond. Moore s’oppose à Max Zorin—joué par Christopher Walken—un magnat déterminé à détruire Silicon Valley pour renforcer sa suprématie. Et ici, Bond déploie sa classe légendaire et ses talents d’espion pour tenter d’arrêter cette démolition économique.
The Living Daylights (1987)
The Living Daylights marque le début de la brève ère de Timothy Dalton en tant que 007. Le film raconte l’histoire de Bond aidant un général du KGB à faire défection. Évidemment, ceci attise la colère des agents du KGB. Comme quoi, on ne fait pas que boire du martini, on s’implique dans la politique internationale.
Licence to Kill (1989)
Pour sa dernière apparition, Dalton est de retour dans Licence to Kill, où les choses deviennent personnelles. Bond cherche un baron de la drogue après que son ami ait été attaqué. On peut dire que ce film est le plus intense dans le lot de Dalton, explorant la nature humaine et le besoin de revanche avec une touche d’espièglerie.
GoldenEye (1995)
Après une petite pause, Pierce Brosnan se présente dans GoldenEye, le début de laPresque Nostalgie, où Bond affronte un ancien agent de MI6 devenu fou. Parce que qui ne voudrait pas d’un bon vieil affrontement entre collègues ?
Tomorrow Never Dies (1997)
Et nous voilà avec Tomorrow Never Dies, où Bond traque un magnat des médias cherchant à déclencher une guerre mondiale. Sorti le même jour qu’un petit film nommé Titanic, on se demande si son box-office en a souffert.
The World Is Not Enough (1999)
Avec The World Is Not Enough, Bond se retrouve en charge de la protection d’Elektra King, la fille d’un milliardaire assassiné. Parfois, vouloir protéger quelqu’un n’est pas la solution, mais ce n’est pas comme si Bond avait le choix.
Die Another Day (2002)
Die Another Day commémore l’anniversaire de la franchise et nous offre une dose de Bond survoltée avec Halle Berry dans le rôle de Jinx. Donc, ne vous demandez plus où se trouve la vraie action !
Casino Royale (2006)
Pour Casino Royale, Martin Campbell revient à la barre pour un reboot où l’on retrouve Daniel Craig pour la première fois. La mise de Bond dans une partie de poker à 007, cherchant à déjouer Le Chiffre, est un chef-d’œuvre. Qui aurait cru que jouer aux cartes pouvait être aussi palpitant ?
Quantum of Solace (2008)
Dans Quantum of Solace, la suite directe de Casino Royale, Bond se retrouve à faire face à une menace environnementale. Tout en ayant une renvoyée pour une venge, Bond découvre les conséquences d’un monde où la cupidité règne.
Skyfall (2012)
Skyfall est un véritable chef-d’œuvre qui suit un Bond en voie de disparition, obligé de redoubler d’intelligence après des attaques contre MI6. Les enjeux sont plus personnels et accrocheurs qu’auparavant, le film devenant une véritable exploration de qui est Bond.
Spectre (2015)
Avec Spectre, Bond découvre une organisation secrète qui traîne depuis des décennies. Christoph Waltz incarne le mystérieux Blofeld, et au fur et à mesure que l’intrigue se démêle, les relations entre les personnages se développent de manière captivante.
No Time to Die (2021)
Enfin, No Time to Die explore un Bond qui dit adieu à son ancien monde. Cette dernière aventure est un mélange d’action, de nostalgie et d’une touche d’amour. Une belle façon de clore une ère, mais pas sans laisser derrière elle des arcs narratifs complexes.
Alors voilà, le monde de 007 en ordre. Une belle escapade à travers le temps qui nous rappelle que parfois, même dans le monde du glamour et du danger, un peu d’humour et de sarcasme sont toujours au rendez-vous.