La Scène du Sauna des Garçons – Saison 4 : Une Approche Humoristique et Frappante
Avec le retour audacieux de The Boys pour une quatrième saison, les fans sont à nouveau plongés dans un monde où la violence gratuite est omniprésente, aux côtés de l’absurde, du gore et de, euh, vous savez. Les trois premiers épisodes de cette saison tant attendue ont été diffusés la semaine dernière, et bien que tout le monde sur Internet soit obsédé par la fameuse « scène du sauna à la Human Centipede », c’est un autre moment de la série qui m’a profondément perturbé. Oui, je sais, il n’y a pas beaucoup de place pour la modération quand on parle de The Boys.
Ce qu’il faut savoir sur la scène du sauna
Pour ceux qui vivent peut-être sous un rocher (ou qui ont décidé de ne pas se soucier de la culture pop), permettez-moi de vous rassurer : je vais expliquer ce que j’entends par « scène du sauna à la Human Centipede ». Dans l’épisode 2, nos héros tentent d’enquêter sur un nouvel antagoniste de la saison 4, Firecracker, qui est à peu près un clone de Stormfront – parce que pourquoi pas ? Nos gars suivent un Supe nommé Splinter, capable de produire des clones de lui-même. La suite, vous l’imaginez, prend une tournure pour le moins… déconcertante. Splinter se retrouve dans un sauna, où plusieurs clones sont disposés dans une chaîne pour le moins enchevêtrée, s’adonnant à de joyeuses activités, comme se masturber tout en déguster, euh, les autres clones. Oui, c’est exactement le genre d’images choquantes qui est devenu la carte de visite de The Boys, rehaussée par la quantité intergalactique de salive à l’écran.
Mais attendez, ce n’est pas tout…
Après vous avoir mis le ventre à l’envers avec cette description, vous vous demandez sûrement pourquoi cette scène du sauna n’est pas la plus choquante alors qu’elle est tout aussi grotesque. Eh bien, oui, elle est hautement dérangeante, mais un autre moment fait son apparition en fin d’épisode 3 qui pourrait également vous faire grimacer, si ce n’est pas déjà fait ! C’est là que Deep, interprété par Chace Crawford, rencontre le nouveau méchant de la saison, Sister Sage, la femme la plus intelligente du monde (et par extension, le clone féminin d’Iron Man, mais je m’égare). Dans un moment qui semble tout droit sorti d’un film de série B, elle dévore un Bloomin’ Onion de chez Outback Steakhouse tout en se délectant de télénovelas pourries. Je dois l’admettre : j’ai trouvé cela étrangement relatable. Après tout, qui n’a jamais été collé sur le canapé à scroller jusqu’à l’infini avec un plat à emporter ?
Un peu de réflexion
Tout cela prend une tournure encore plus inattendue quand les deux personnages, en pleine frénésie de compliments, commencent à trouver un certain attrait l’un pour l’autre. La caméra recule alors pour révéler un objet sur leur table basse : une longue tige métallique couverte de sang. Oui, vous m’avez bien entendu. Sister Sage ne fait pas que s’amuser ; elle s’adonne à des lobotomies récréatives. Parce que, bien sûr, c’est ce que fait la femme la plus intelligente du monde lorsqu’elle veut se détendre après une journée intensive de réflexion. Qui aurait pu penser que le simple fait de se cramer les neurones était la soirée idéale après avoir été surmenée mentalement ? À ce stade, il devrait y avoir une option de spa : « venez vous faire dévisser le crâne dans un sauna en toute tranquillité ».
Une notion perturbante
Il convient de se demander pourquoi ce concept de lobotomie rituelle résonne avec tant de potentiels désagréments. Peut-être que c’est à cause de ces siècles d’avis et de sentiments féminins rangés sous la bannière des maladies psychologiques. N’est-il pas tragique qu’une simple journée de détente puisse impliquer une courte excursion cérébrale avec un outil tranchant ? À ce stade, je me fais l’avocat du diable et je me dis que les séjours d’un mois dans un sanatorium pour « troubles » pourraient être une option méritée, au lieu d’être soumis à des situations de vie clairement dérangeantes, comme « blesser des clones de soi-même ». Je dois dire qu’en tant qu’éditeur senior du NYT, cela me laisse perplexe.
Un classement plus que dérangeant
Dans mon classement personnel des moments les plus « fous » de The Boys, cette scène de lobotomie est presque à égalité avec la femme qui a inséré ses mains dans les branchies de Deep (oui, encore lui !), ou quand il a eu une liaison avec sa petite amie pieuvre. Quelque chose me dit que les moments les plus dérangeants de cette série sont intrinsèquement liés à ce personnage particulier. Qui aurait cru qu’un homme capable de converser avec une pieuvre pourrait être l’incarnation même de la fausse normalité ?
Une série qui renouvelle l’horreur
En fin de compte, The Boys ne cesse de nous surprendre. La scène du sauna, ainsi que les autres moments farfelus, nous rappellent que nous sommes loin des super-héros classiques. Ces personnages ne sont pas des emblèmes de vertu. Non, ce sont des caricatures grotesques de l’humanité, dont les manquements nous amènent à réfléchir sur notre propre moralité conditionnée. Vivre dans un monde où des lobotomies récréatives sont la norme et où les Clones font des… choses étranges est non seulement hilarant, mais également incroyablement dérangeant, ce qui est précisément ce qui fait la magie de cette série. En tant qu’éditeur, je me retrouve constamment à confronter ce qui est vrai et ce qui l’est, et c’est là toute la beauté de The Boys – nous obliger à faire face à la grotesque banalité de tout ceci.
Conclusion chaleureuse (et un peu inquiétante)
Donc, voilà, mes chers lecteurs. Si vous vous demandez quelles autres surprises trépidantes la saison 4 de The Boys nous réserve, préparez-vous à être ébranlés, pas seulement par les visuels choquants, mais également par les thématiques étranges et dérangeantes qui, pareillement, nous rappellent que la satire sociale est bien vivante. Rions ensemble, mais de manière saine, des dérives de nos héros et des réalités parfois affreusement drôles de la vie quotidienne. Après tout, à quoi bon cacher notre tragédie sous un large sourire, comme un Super qui porterait une capuche contre le vent ? Prêts pour la suite ? Vous n’avez même pas encore vu le pire !