Get Out 2 : Un retour horrifiant en perspective ?

Get Out 2 : Un retour horrifiant en perspective ?

Quand le film Get Out est sorti en 2017, Jordan Peele a su capturer les coeurs des amateurs d’horreur du monde entier en un rien de temps. Avec ce chef-d’œuvre, la carrière de réalisateur de Peele a démarré sur les chapeaux de roues, et en très peu de temps, le film est devenu un véritable succès. Peele, avec son amour pour l’horreur, a largement été applaudi. Mais @spoileralert, il ne fait pas juste peur en utilisant des jump scare, il aborde aussi des thèmes sociaux cruciaux à travers le prisme de l’horreur. Et oui, sa filmographie s’inspire de classiques du genre, tels que Rosemary’s Baby (1968), The Stepford Wives (1975) et The Silence of the Lambs (1991). Alors, est-ce que ce chef-d’œuvre aura une suite ? Accrochez-vous à vos sièges, on va explorer ça !

La force de Get Out : Une critique sociale sous couvert d’horreur

Peele a parfaitement su traduire le racisme et les micro-agressions que connaissent les personnes noires. C’est un peu comme si on se pliait à une gymnastique d’horreur, sauf que l’inconfort est beaucoup plus réel. Personnellement, j’ai eu les frissons pendant que Chris (Daniel Kaluuya) vivait des expériences que j’ai déjà endurées. Vous savez, comme ces fameux blancs libéraux qui se veulent des alliés ? Spoiler : ils peuvent être tout aussi néfastes que l’alt-right, le plus souvent sans même s’en rendre compte !

Les Armitages, y compris Rose (Allison Williams), manipulent les partenaires noirs comme on jouerait avec un jouet. Pour eux, les personnes noires sont juste des outils à exploiter — des corps à utiliser comme bon leur semble. La violation, à ce niveau, n’est pas juste une plaisanterie. Peele a un GPS social particulièrement aiguisé, et il nous suit dans les méandres de ces horribles vérités. Vous aimez les frayeurs ? Préparez-vous à en avoir des pépites bien plus profondes qu’un scream study standard !

Get Out 2 : Une possibilité dans un univers d’horrifique incertitude

Alors, se pose la grande question : y aura-t-il un Get Out 2 ? Ou notre pauvre Chris doit-il vivre avec les conséquences de ses horreurs passées sans suite ? En fait, le film original aurait pu avoir une fin beaucoup plus sombre. Imaginez un peu : Chris, après avoir échappé aux Armitages, se retrouve à les tuer et au bout du compte, se voit arrêté et envoyé en prison. Oui, cette version a bel et bien été filmée et projetée à des audiences d’essai. Une fin heureuse, c’est pour les films de Disney, pas pour l’horreur !

Cependant, l’issue cinématographique nous laisse sur une note positive, le policier qui arrive pour secourir Chris étant en fait son ami Rod. C’était un peu comme un twist à la fin d’un épisode de Friends ! Cela dit, on ne peut s’empêcher de se demander si Peele n’a pas d’autres rebondissements en réserve. Lors d’une interview avec AP news, Peele a déclaré : « Je reçois souvent cette question. Jamais dire jamais. Il y a certainement beaucoup à dire à ce sujet. Nous verrons. »

Un héritage bien trop lourd pour une suite ?

Avec l’énorme impact que Get Out a eu sur le genre horreur, serait-il sage de lui donner une suite ? C’est une question délicate. Beaucoup d’excellents films d’horreur nous laissent sur une note de mystère, mais il est parfois préférable de garder les choses telles quelles et éviter le piège des suites inutiles. Peut-être que Peele préfère laisser cette œuvre vivante, tranquille dans son chaos subtil, plutôt que de la dénaturer avec des aventures supplémentaires. On gagnerait peut-être plus en imaginant ce que Chris vit après les événements plutôt qu’en le noyant dans des clichés. Pas vrai ?

La patience est une vertue, même pour les fans de l’horreur

Il est sûr de dire que la probabilité d’un Get Out 2 est mince, compte tenu du temps qui a passé depuis la première sortie. Mais souviens-toi, dans l’horreur, les choses peuvent changer en une fraction de second. Et que serait le monde du cinéma sans un peu d’espoir ? Il y a des rumeurs qui circulent, certains disent que Peele pourrait nous surprendre encore ! S’il nous a appris une chose, c’est que le dont à effrayer peut être de retour sous forme de suite. Mais patience est de mise, et dans le monde de Peele, aucune nouvelle n’est forcément mauvaise nouvelle.

Une réflexion sur le succès et la continuité de l’horreur sociale

Si Get Out 2 venait à voir le jour, il serait judicieux de réexaminer les thèmes abordés dans le premier film. La société a-t-elle évolué depuis 2017 ? Est-ce que les micro-agressions ont pris de nouvelles formes ? Peele pourrait, par exemple, explorer comment la technologie d’aujourd’hui joue un rôle dans nos interactions raciales. Un peu comme si on mélangeait Black Mirror avec un bon vieux film d’horreur, encore un twist d’une grande profondeur, j’en salive déjà !

Imaginez une histoire où Chris, armé de son expérience, navigue dans les relations modernes en tant que vétéran d’une intimidation sociale. La question pourrait se poser : comment réagir face à l’émergence de nouveaux « Armitages » sous forme de réseaux sociaux et d’influences numériques? Oui, ce serait absolument délicieux et totalement palpitant de voir ça prendre forme !

Un dernier mot : frissons et fous rires

En fin de compte, même si Get Out 2 n’est pas encore dans les tuyaux, le simple fait d’en parler nous rappelle à quel point le travail de Peele a été novateur. C’est un peu comme en demander un dessert supplémentaire dans un restaurant où le plat principal était déjà un chef-d’œuvre. Bien que cela semble improbable, qui sait quels chefs-d’œuvre dans notre culture pop naîtront d’ici là ? En attendant, restons en haleine, laissons parler notre imagination et gardons l’esprit ouvert. Alors, oui à celui qui ne dit jamais jamais, sans attendre de cris stridents… du moins, pas aujourd’hui !

Alors, chers lecteurs, êtes-vous prêts à « get out » (trop de jeux de mots ici, je suis désolé) de votre zone de confort pour regarder ce chef-d’œuvre à nouveau dans l’espoir d’un second opus ? Ne soyez pas timides, partagez vos réflexions et n’oubliez pas de garder vos portes bien verrouillées — parce qu’avec Peele, même la plus douce des nuits peut devenir un cauchemar !