Entre craquages et annulations de concerts, la chanteuse semble très fragile. Et fait craindre le pire à France Télévisions pour le grand concours de la chanson.
La Zarra et la malédiction de l’Eurovision
Panique à France Télévisions. Alors que le grand concours de l’Eurovision approche, le groupe ne cache plus son inquiétude. La Zarra, la Québécoise qui représentera la France le 13 mai à Liverpool, donne des sueurs froides à la chaîne.
Le 15 avril, la chanteuse de 25 ans a complètement craqué. Alors qu’elle devait se produire aux Pays-Bas lors de la grande répétition du concours, elle a annulé sa prestation à la dernière minute. La raison de cette sortie de piste? « Un problème familial», si on en croit ses maigres explications.
Mais du côté de France Télévisions, tout le monde sait que le problème est plus profond.
Fragile, La Zarra se comporte de manière erratique depuis des semaines. En mars, elle avait annoncé sur Instagram son désir de « tout arrêter », avant de préciser, deux heures plus tard, qu’elle voulait juste arrêter le gluten. Se plaignant d’avoir perdu sa voix « pendant six mois » et d’avoir «des hauts et des bas par rapport au concours », elle s’emballe aussi pour des détails.
Il n’y a pas de plan B: si elle annule, la France ne sera pas représentée
La veille de son concert aux Pays-Bas, c’est l’état de sa chambre d’hôtel, avec «de la moisissure et des taches de sang sur l’oreiller», qui lui avait fait péter les plombs.
Et comme, dans la foulée, elle a fermé son compte Instagram et annulé tous ses rendez-vous, France Télévisions craint le pire: un forfait.
« Ce serait une catastrophe, nous explique un ponte de la chaîne. On avait été prévenu qu’elle était compliquée à gérer, mais personne n’a prévu de plan B. Si elle annule, la France ne sera pas à l’Eurovision.»
Et même si La Zarra a appelé un responsable du groupe pour rassurer sur son état, tout le monde va trembler jusqu’au 13 mai.
Et prier pour que la chanteuse retrouve ses esprits. Et l’envie de chanter.
Les bookmakers ne misent pas sur elle
La première victoire de la France depuis 1977? Si on en croit les bookmakers, ce nest pas pour cette année. Déjà gagnante en 2012, la Suédoise Loreen fait figure d’ultra favorite, avec 39 % de chances de victoire, devant la Finlande (14 %) et l’Ukraine (13 %).
Evidemment, le tube de La Zarra n’a, lui, pas convaincu les sites de paris. Elle n’a que 2 % de chances de l’emporter, comme Israël et la Géorgie.