Kikunojo de One Piece : une héroïne qui a du panache et qui fait pleurer les geôles
Dans une série connue pour son encyclopédie d’une taille ahurissante peuplée de personnages incroyables, l’arc de Wano Kuni se distingue particulièrement. Il nous présente des personnages mémorables, parmi lesquels Yamato et Kikunojo. Oui, vous avez bien entendu ! Les deux premiers personnages trans du récit ont fait leur apparition. Pendant que le monde entier tombe amoureux de Yamato, Kikunojo, alias « Kikunojo de la Neige Tombante », vit des moments difficiles pendant l’attaque d’Onigashima. Après l’épisode 1035 qui dévoile le véritable combat de Kiku, c’est le meilleur moment pour porter un toast à son courage.
Kikunojo, une héroïne badass
Spoilers à l’horizon pour l’anime One Piece, jusqu’à l’épisode 1035. Accrochez-vous !
À part Ashura, Kikunojo a clairement été la plus malheureuse de tous lors de l’assaut d’Onigashima. Il est difficile de rivaliser avec une planche à découper vivante nommée Kaido, qui vous tranche le bras comme si c’était une baguette. Mais notre Kiku est un sacré personnage ! Elle affiche une force d’esprit incroyable, allant jusqu’à dire à Izo que sa blessure n’était rien de plus qu’une « démangeaison ». Oui, vous avez bien entendu ! Ça aurait pu être le moment idéal pour une pause café, mais non, Kiku choisit la bravoure inflexible.
Cependant, si Kiku a une faiblesse, c’est cette audace incroyable : elle se soucie profondément de ses camarades. Vous savez, ce genre de « faiblesse » que certains personnages, comme Kanjuro, utilisent à leur avantage. Dans l’épisode 1035, Kanjuro utilise l’état d’esprit de Kiku pour lui faire hésiter, plantant son katana à travers elle. On se demande parfois si Kanjuro a pris des cours de trahison quelque part. Mais regardons cela de manière positive : ce moment incarne l’humanité et le lien entre personnages, même dans un monde plein de combats et de zéros à la fin des attaques.
Les émotions, un double tranchant
Vous pensez que Kiku pourrait remporter le prix de la badassitude sans complications émotionnelles ? Eh bien, détrompez-vous ! Kiku lutte pour trouver la résolution meurtrière nécessaire pour combattre Kanjuro, son ancien allié devenu traître. Dans un monde où les personnages se galvaudent en n’ayant aucune attache émotionnelle, Kiku fait un choix puissant, qui pourrait, au passage, lui coûter cher. Qui a dit que la gentillesse était une vertu ? Elle pourrait bien être tragique dans un anime, surtout quand il s’agit d’une scénarisation piquante.
En toute honnêteté, ça m’énerve un peu que les « émotions » de Kiku soient ce qui l’entrave dans ses combats. Peut-être que Kin’emon aurait dû lui donner une leçon sur le détachement émotionnel avant qu’ils ne se lancent dans cette aventure. Mais, avouons-le : nul autre samouraï Akazaya n’a eu le courage de vérifier si Kanjuro était réellement mort. Et bien sûr, Kanjuro, entre deux respirations, n’est pas mort. Rappelons-le, il est simplement « pas encore mort ».
Kikunojo et la représentation LGBTQ+ dans One Piece
Pour vraiment comprendre l’importance de Kiku, un petit détour par l’histoire de la représentation LGBTQ+ dans One Piece s’impose. Et, oh mon dieu, quelle histoire ! Un côté nous donne des personnages comme Bon Clay et Emporio Ivankov, qui sont des personnages queer sans dédain, à la fois sympathiques et réalistes. Mais oui, il y a un côté problématique aussi. Alors que nous avons la fabuleuse New Kama Land, où chacun peut exprimer librement son identité de genre, on a aussi l’île de Kamabakka, qui grotesquement ressemblait à une blague.
Oui, Kamabakka. Non seulement l’île est représentée comme une comédie visuelle, mais en plus, grâce à l’irrespect de Sanji pour cette terre accueillante, c’est encore plus une fin de non-recevoir. Les citoyens de Kamabakka sont dépeints avec des traits qui rappellent des stéréotypes malheureux. Ce contraste entre New Kama Land et Kamabakka est un vrai choc, comme un coup dans l’estomac pour les fans qui espèrent une représentation inclusive.
Kiku : un nouveau chapitre d’espoir
Face à cette longue et tortueuse histoire de 25 ans d’One Piece, l’introduction de Kiku et Yamato semble marquer un tournant positif. On peut dire qu’ils sont comme la lumière au bout d’un tunnel sombre, d’une série qui a lutté pour représenter les identités LGBTQ+ plus longtemps que ses pairs. Bon Clay a été introduit en 2000, ce qui vous laisse à penser : combien de séries pouvaient se vanter d’avoir un personnage ouvertement queer à cette époque ? Surtout dans le paysage médiatique japonais, où l’homophobie peut parfois faire son apparition dans des recoins sombres.
Alors, pourquoi Kiku et sa situation actuelle nous touchent-elles autant ? Peut-être parce qu’elles posent la question des pertes et des sacrifices, liés à son identité et à celle des autres. Le héros s’éteignant dans les bras de Kin’emon, mais rêvant d’un jour meilleur, d’un jour plus inclusif. Un jour où elle pourrait peut-être monter sur son cheval blanc et dire adieu aux préjugés.
Kikunojo est-elle vraiment morte ? Spoilers en approche !
Alors, vous voulez savoir si elle est vraiment morte ? Ah, je savais bien qu’il y aurait une âme courageuse ! Préparez-vous, je vais briser le mystère qui enflamme bon nombre de passionnés d’One Piece. Spoilers à venir, petits chanceux !
Pour de vrai, partez si vous ne voulez pas être spoilés ! Ok, dernière chance !
Elle s’en sort ! Oui, vous avez bien entendu. Sinon, je serais en train d’écrire cet article avec des larmes de colère. Kikunojo, celle qui représente tant de choses, reste encore debout. Ce revirement aurait été un cauchemar littéraire si elle n’avait pas su s’en sortir, car tant de gens s’attachent à son parcours. Imaginez un monde sans Kikunojo ? Ce serait comme un ramen sans bouillon. Désastreux !
(image : Toei Animation)
C’est pourquoi, mes amis, levons nos verres pour Kikunojo et pour le chemin que nous avons encore à parcourir dans le monde de la représentation. Car à la fin de la journée, même dans un univers où les épées et les explosions sont la norme, l’essentiel reste de rendre hommage à ces personnages qui nous touchent et qui, à leur manière, nous rappellent que notre diversité est notre force.